Franck Michel, anthropologue du voyage et explorateur de longue date de nos étranges désirs d’ailleurs, travaillant et vivant notamment en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, vient de rééditer une quinzaine de ses essais – ici réunis en 10 livres – autour de la thématique du voyage, dans des moutures corrigées, augmentées et améliorées, en vente aussi à des prix beaucoup plus abordables. On y retrouve ses sujets de prédilection: voyages alternatifs, tourisme international, géopolitique, histoire, métissage, mondialisation, écologie, ainsi que l’évocation de la place de la marche, du vélo, de la route, de la liberté, du partage, de la rencontre, sans oublier les épineuses mais indispensables questions du genre, du fléau du tourisme sexuel, de la diversité et de l’altérité, des migrations, du nomadisme, du numérique, du consumérisme, du capitalisme et du colonialisme, le tout en résonance avec l’univers du voyage, appréhendé dans son acception la plus large. Publiés par les éditions La croisée des routes, les dix essais sont tous disponibles, via Amazon, en version papier ou en version ebook.
(et un 11e livre = Patagonie oubliée, version en espagnol, pour les hispanophones)
BIO: Franck Michel est anthropologue. Il partage sa vie entre la France, l’Indonésie, le Chili et le Brésil. Auteur d’une trentaine d’essais, il écrit sur le voyage, le tourisme, le nomadisme, la géopolitique, les croyances, et sur les cultures asiatiques et sud-américaines.
Ed. La croisée des routes / www.croiseedesroutes.com
Franck Michel
auteur & anthropologue
www.croiseedesroutes.com
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LA FIN DES VACANCES
Le tourisme est mort, vive le voyage ?
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Voyager encore ? Pourquoi et comment ? Entre analyses pertinentes et bouffées délirantes, cet essai décrypte l’univers du voyage dans un monde à l’arrêt. L’auteur, anthropologue autonomade, se promène entre l’ailleurs et l’ici, abordant les sujets les plus sérieux et les plus futiles. Il partage ses pensées buissonnières autour de nos trips qui ne passent plus et autres nomadismes contrariés. Ouvrage de chroniques sur les tourismes en voie de mutation ou de disparition, on y porte également un regard acéré sur notre planète dévastée mais à la merci du capitalisme. L’auteur entend balayer devant sa porte mais aussi jusque dans les moindres recoins du monde pour débusquer les inepties du tourisme contemporain, les incohérences des voyages dans toutes ses variantes. Au-delà, c’est un état des lieux du monde en 2020, à l’ère de la Covid-19, qu’il nous présente. Sur l’avant, le pendant et l’après pandémie. Le nomadisme a-t-il un avenir à l’heure où la peur gangrène toutes les sociétés ? Dans cette cinquantaine de chroniques toujours en mouvement, chacune et chacun pourront puiser matière à repenser et remodeler le monde du voyage autrement. Y puiser aussi l’envie de voyager malgré tout, le courage de s’indigner quand il faut, la force de se révolter toujours, et pourquoi pas, le bon plaisir de lire. Pour s’informer, s’insurger, se marrer. Convoquant l’histoire, la culture et l’expérience pour mieux l’aborder, à défaut de le saborder, l’auteur explique à quel point le tourisme se révèle ici dans tous ses états, pas toujours glorieux, mais celui-ci n’est sans doute que le fidèle reflet des contradictions des humains qui l’encensent. Un « autre voyage » est d’urgence à imaginer.
LE VOYAGE EN SURSIS ?
Un monde à réinventer, un esprit à refonder
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Des révolutions touristiques sont à espérer, sinon à susciter, avec l’esprit nomade en plus et les excès numériques en moins. Faut-il d’ailleurs encore boucler sa valise pour partir ? Et pour quoi faire au final ? Entre analyses pertinentes et bouffées délirantes, cet essai décrypte l’univers du voyage dans un monde à l’arrêt. L’auteur, anthropologue autonomade, se promène entre l’ailleurs et l’ici, abordant les sujets les plus sérieux et les plus futiles. Il partage ses pensées buissonnières autour de nos trips qui ne passent plus et autres nomadismes contrariés. Ouvrage de chroniques sur les tourismes en voie de mutation ou de disparition, on y porte également un regard acéré sur notre planète dévastée mais à la merci du capitalisme. L’auteur entend balayer devant sa porte mais aussi jusque dans les moindres recoins du monde pour débusquer les inepties du tourisme contemporain, les incohérences des voyages dans toutes ses variantes. Au-delà, c’est un état des lieux du monde en 2020, à l’ère de la Covid-19, qu’il nous présente. Sur l’avant, le pendant et l’après pandémie. Le nomadisme a-t-il un avenir à l’heure où la peur gangrène toutes les sociétés ? Dans cette cinquantaine de chroniques toujours en mouvement, chacune et chacun pourront puiser matière à repenser et remodeler le monde du voyage autrement. Y puiser aussi l’envie de voyager malgré tout, le courage de s’indigner quand il faut, la force de se révolter toujours, et pourquoi pas, le bon plaisir de lire. Pour s’informer, s’insurger, se marrer. Cet essai traite des révolutions touristiques et numériques qui en fait n’en sont pas. Il explore aussi des pistes et nourrit l’espoir que d’autres formes de mobilités et de nomadisme peuvent demain émerger dans notre monde au bord de l’abîme. L’Asie et d’autres contrées, proches ou lointaines, viennent ici étayer le propos, en s’appuyant sur des récits ou des expériences concrètes, susceptibles de fortifier à la fois la résistance et la résilience. Pour un jour penser à renverser l’ordre du monde pour parvenir à en sauver la beauté intrinsèque. Un « autre voyage » est d’urgence à promouvoir.
DE LA DIVERSITÉ EN VOYAGE
Tourismes et voyages pluriels
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Le voyage est d’abord un apprentissage de la liberté. Tout voyage digne de ce nom, qu’il s’agisse d’un trip au bout du monde ou d’une course au bout de la rue, est d’abord un périple au bout de soi grâce au détour par les autres. Nos désirs d’ailleurs s’inscrivent dans une volonté de changer d’air, de se dépayser ou d’en découdre. Ils sont une réponse – un prétexte parfois – au mal-être d’une société occidentale qui marche sur la tête. Le « vivre-ensemble » mis à mal dans nos contrées tempérées renaît en quelque sorte dès que les touristes arrivent sous les tropiques, pas toujours si tristes ou sinistres. Dans ces divers tourismes et autres voyages pluriels évoqués ici nous partons à la rencontre certes du « voyageurisme » et d’autres formes dévoyées de l’esprit du voyage qui nous est cher mais également du métissage et des identités multiples qui, par le biais de la rencontre et de la découverte, laissent augurer de belles alternatives pour demain. Lointain ou proche, le voyage repousse les limites de l’impossible, ce en quoi il permet de rêver à l’émergence d’un autre monde, et cela devient aujourd’hui plus indispensable que jamais. En ces temps de crises multiples, cet essai salutaire est un bon voyage littéraire, nous embarquant vers plus de respect pour l’Autre et l’Ailleurs, pour la culture et la nature qui nous environne, nous nourrit et nous enrichit.
PLANETE SEXE
Tourismes sexuels, marchandisation et déshumanisation des corps
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Entre le corps-capital de certaines prostituées « de luxe » des pays du Nord et le corps-marchandise des prostituées « de la misère » des pays du Sud et de l’Est, le risque de voir se développer un peu partout sur la planète un tourisme sexuel de masse n’a jamais été aussi grand. Touristiquement parlant, un pays se vend mieux lorsqu’il vend bien ses femmes. La femme fantasmée est d’abord vendue en quadrichromie sur papier ou sur site pour aguicher le voyageur, avant d’être (re)vendue sur son lieu d’existence ou plutôt de travail. Hypocrisie d’un système de valeurs fondé sur la consommation des biens à outrance, un système du tout-business où les biens à consommer sont des êtres humains. Avatar du capitalisme sauvage, le tourisme sexuel prospère sur les décombres des désillusions du « développement » et du « progrès » et s’apparente souvent à une véritable invasion du Sud par le Nord. Il permet aux Occidentaux en mal de virilité et ayant perdu la bataille de la colonisation, de reprendre pied dans leurs anciennes (et nouvelles) possessions, avec une conquête en vue : celle des corps.
DÉSIRS D’AILLEURS
Essai d’anthropologie des tourismes et des voyages
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Voyager est à la mode mais qu’est-ce que voyager aujourd’hui ? Voir le monde c’est prendre le temps de le contempler, et tout voyage est d’abord une aventure humaine, faite de rencontre et de partage. Ouvrir ses yeux et son cœur permet au voyage d’être autre chose qu’un simple déplacement plus ou moins exotique dans l’espace. Mais si pour les uns le voyage est un art de vivre, pour d’autres il est un moyen de survivre. Pour tout le monde, voyager c’est réapprendre à douter, à penser, à contester, bref à vivre. Ou à revivre. En franchissant les murs et en abolissant les frontières de l’inconnu. Ouvrage de référence sur les mobilités contemporaines, cette cinquième édition de Désirs d’ailleurs explore les motivations de nos pérégrinations souvent saisonnières, ainsi que les voies de plus en plus délicates menant à un tourisme responsable voire solidaire. Le tout en interrogeant l’univers du voyage, ses bonheurs et ses misères, ses errants et ses errements. En analysant l’histoire du tourisme, la sociologie des visiteurs, l’impact sur les territoires et pour les autochtones, les réalités géopolitiques et culturelles, les processus persistants de domination et de colonisation. Grâce à son cheminement aux frontières des disciplines, cet essai – qui rassemble un quart de siècle de travaux – nous mène vers une authentique anthropologie des voyages. Un livre aussi pour réfléchir au sens de nos vacances ou de nos explorations : un voyage digne de ce nom commence toujours là où s’arrêtent nos certitudes.
VOYAGE AU BOUT DE LA ROUTE
Essai d’anthropologie buissonnière
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Voyager jusqu’au bout de la route c’est avant tout voyager au bout de soi-même. Car en s’émerveillant devant la beauté du monde, c’est aussi soi qu’on (re)découvre, en même temps que les autres et l’ailleurs. Et toute la richesse de la planète et tout ce qui donne un sens à la vie. Mythiques ou mystiques, fascinantes et meurtrières, libératrices et oppressantes, chemins verts ou autoroutes polluées, les routes ne peuvent nous laisser indifférentes. Elles nous transportent et nous transforment. Celles et ceux qui les prennent n’en reviennent jamais indemnes. Cet essai traite de la route, certes, mais également du voyage, du nomadisme et de l’autonomie. Il propose une anthropologie, personnelle et iconoclaste, à la fois interdisciplinaire et engagée. Au-delà de l’usage et de l’usure du voyage, cet ouvrage interroge le touriste-voyageur indépendant d’aujourd’hui sur le sens de ses motivations et de ses actes, il rencontre l’errant sous toutes ses formes, il explore les sentiers plus ou moins glorieux des routes, des pistes reconnues aux itinéraires délaissés. Il interpelle également le mythe du voyage, l’univers du tourisme prédateur, le fantasme du nomadisme, et présente les sociétés actuelles en proie à un sentiment d’individualisme maladif et désœuvrées face au défi de la mondialisation et aux ravages du capitalisme. L’auteur nous invite à faire un pas de côté pour retrouver du bon sens à nos besoins de partance. Il propose ici une socio-anthropologie, buissonnière et iconoclaste, des pratiques et usages des chemins du monde qui se découvre limité sinon refermé. Rencontre avec d’autres gens et lieux, ce livre sur la route est également une ode à la vie et un puissant voyage intérieur.
AUTONOMADIE
Essai d’anthropologie libertaire
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Cet essai engagé analyse l’état du monde du voyage, explore de nouvelles pistes, décentre notre regard grâce à l’autonomadie, contraction d’autonomie et de nomadisme. Par essence subversif, marginal et, par conséquent, suspect pour les sédentaires trop confortablement installés dans leurs certitudes, le nomade circule grâce au détour. Il n’a que faire du sens unique même s’il sait parfaitement où il va. Déterminé et souverain, le nomade s’adapte aux lieux et aux contextes, surtout il se rend quelque part sans jamais se rendre à quelqu’un. Il a donc beaucoup à nous apprendre ! Il s’agit aujourd’hui, dans un monde fragmenté, de répandre, avec un souci d’intelligence et dans le respect des différences, l’esprit du voyage et la pensée nomade dans les têtes robotisées et plongées dans une trompeuse et parfois mortifère sédentarité. Avec ce livre sur les mobilités, l’auteur nous propose une anthropologie de la route à la fois impliquée et sans langue de bois, qui pourrait bien nous aider à retrouver le chemin de l’hospitalité propre au nomadisme et de la dignité chère à l’autonomie. Cette autre voie salutaire est une manière, via l’écrit et la bougeotte, de choisir la vie et non la survie. Pour redécouvrir une autre voie du voyage et injecter de l’imagination sur la route. L’autonomadie est un territoire à vivre, un état d’esprit à explorer, un espace des possibles, où les humains en mouvement se distinguent des automates léthargiques. C’est aussi une philosophie qui réaffirme le dynamisme des cultures en mouvement, l’autonomie des individus, et la dignité des peuples à vivre comme ils l’entendent. C’est enfin une alternative pour se libérer des carcans rigides qui entravent la libre circulation des idées pour aller vers l’Autre, tous les autres, et apprendre de tout le monde. Et (re)faire société.
MARCHER EN TOUTE LIBERTÉ
Ode au voyage désorganisé
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Marcher c’est déjà défier le monde, c’est aussi ralentir le pas et donc désorganiser la cadence infernale du voyage organisé. Penser plutôt que dépenser. Peut-on faire de la marche sa démarche de vie ? Le voyage à pied peut-il s’apparenter à un mode philosophique d’être, de penser et de voyager ? Le mouvement des pieds librement rythmé éveille-t-il l’esprit, nourrit-il l’âme et stimule-t-il la raison ? Sans négliger la passion, toujours indispensable. Une pensée florale, champêtre donc, idéale pour butiner. Une pensée surtout libre comme l’air qui puise ses idées à la mesure de nos pas et à l’aune de nos rencontres. L’éloge du voyage désorganisé c’est faire la part belle à la flânerie, à la rencontre et à la découverte. Cet ouvrage relève également du manifeste pour penser le voyage autrement, hors des sentiers battus des traditionnelles réflexions sur le tourisme. Un appel à réfléchir avant de partir. Un essai sur la condition humaine via l’univers du voyage. Une méditation critique, subjective et vivante, agaçante s’il le faut, sur le voyage, ses belles rives et ses rebelles dérives.
PÉDALER EN TOUTE LIBERTÉ
Éloge du vélo et de l’autonomadie
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Sur notre planète en danger mais potentiellement formidable, l’autonomie et le nomadisme gagnent à se métisser, à échanger, à partager, à s’entremêler, et bien-sûr à s’inspirer et à s’influencer mutuellement. Ainsi naît l’autonomadie, ode libertaire et appel à la résistance, pour contrer le vieux monde et bâtir de nouvelles utopies. Pour enfin faire et non plus seulement défaire. Pour voyager, vivre et agir autrement. Marcher, rouler, circuler, bourlinguer, butiner… Le monde actuel a encore beaucoup à nous offrir, il suffit d’avancer, lentement, en toute liberté. Automates jamais, autonomades toujours ! On sait que pour ne pas perdre l’équilibre, il faut avancer : auteur-cycliste, Franck Michel complète ici ce propos par ses lectures, son expérience et sa réflexion. Dans un monde de plus en plus stressé et robotisé, il nous invite à ralentir et à réfléchir, pour retrouver l’autonomie et le sens de la vie. Il montre l’intérêt, aussi bien pour la tête que pour les jambes, des flâneries vélocipédiques, et d’une sage « vélosophie » qui prône le respect, la lenteur, la rencontre, la liberté : la vélonomadie.
PATAGONIE OUBLIÉE
Essai d’anthropologie sur la Patagonie chilienne
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Terre de contrastes et de confins, de toute puissance et d’extrême lenteur, la Patagonie chilienne est incontestablement l’un des derniers refuges que nous offre notre planète en danger. Développer le tourisme dans cet espace-temps si particulier est un défi singulier. Tout est possible, surtout le pire. Cet ouvrage décrypte la situation et rend compte d’un travail de recherche sur le potentiel touristique de cette « Patagonie oubliée », centrée sur la région d’Aysén, au sud du Chili. Mais quel tourisme ? En quels endroits ? Avec qui et dans quelles conditions, dans une société qui fabrique, ici comme ailleurs, ses propres maux ? Pour tenter de répondre à ces questions, Franck Michel revient sur l’histoire de cette région, depuis les premiers nomades des mers et des terres, jusqu’aux difficultés économiques, culturelles et sociales actuelles. Il analyse les tendances et les modes des voyageurs ou des touristes que nous sommes, ou que nous aimerions être, il interroge les habitants et recueille leurs attentes. Enfin, et surtout, il parcourt lui-même cette Terre-Mer, cette immensité perdue dans le silence du monde, pour livrer aux lectrices et lecteurs un récit documenté et passionnant qui permet de mieux comprendre ces étendues sauvages et magnifiques. L’auteur explore et dévoile ainsi une Patagonie largement méconnue qui se découvre à petit pas et avec patience. Une Patagonie, plus maritime que terrestre, hors des sentiers battus par le tourisme de masse, et qui s’offre aux visiteurs humbles et curieux, en harmonie avec les paysages sublimes, les êtres vivants et les esprits des lieux. Une formidable plongée vers un autre monde loin de la fureur ambiante : bon voyage au bout du monde !
RUMBO A LA PATAGONIA CHILENA
Edition en espagnol
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De Puerto Montt a Puerto Natales, tras las huellas de los nómades, y otras peregrinaciones antropológicas en torno al viaje.
Tierra de contrastes y confines, de fuerza bruta y extrema lentitud, la Patagonia chilena es sin lugar a duda uno de los últimos refugios en nuestra amenazado planeta. Desarrollar el turismo en este espacio-tiempo tan especial es un desafío singular. Todo es posible, sobre todo lo peor. Este libro busca descifrar la situación e informa de investigaciones sobre el potencial turístico de esta «Patagonia olvidada», centrándose en la región de Aysén, en el sur de Chile. Pero ¿qué tipo de turismo? ¿En qué lugares? ¿Con quién y en qué condiciones, en una sociedad que, aquí como en otras partes, produce sus propios males? Para intentar responder a estas preguntas, Franck Michel repasa la historia de esta región, desde los primeros nómades del mar y del continente y aborda los desafíos económicos, culturales y sociales de hoy. Analiza las tendencias y las modas de los viajeros y turistas de hoy, que somos, o que nos gustaría ser, mediante entrevistas a actores locales para conocer sus anhelos y expectativas. Por último, y lo más importante, el autor recorre él mismo este “maritorio”, una inmensidad perdida en el silencio del mundo. Ofrece a los lectores un relato documentado y fascinante que permite comprender mejor estas latitudes australes salvajes y magníficas. El autor explora y desvela una Patagonia en gran parte desconocida que sólo puede descubrirse a pequeños y pacientes pasos. Una Patagonia más marítima que terrestre, lejos de los caminos trillados del turismo de masas, y que se revela a los visitantes humildes y curiosos, que viaján en armonía con los sublimes paisajes, los seres vivos y los espíritus ancestrales del lugar. Una maravillosa inmersión en otro mundo, lejos del ajetreo de la vida cotidiana: ¡buen viaje al fin del mundo!